LES JEUDIS DE LA VILLA EPHRUSSI DE ROTHSCHILD

Les Jeudis de la Villa reviennent pour une deuxième saison, encore plus riche - avec pas moins de 19 dates cette année - et vous proposent désormais de novembre aux beaux jours un rendez-vous culturel hebdomadaire combinant curiosité intellectuelle et plaisir gastronomique, autour d’une programmation « d’hiver » et variée. En cette fin d’année Béatrice, nous honorons de la sorte le souhait de la Baronne Béatrice Ephrussi de Rothschild de garder toujours aussi vivant « l’esprit de Salon » au sein de sa Villa ...

Les Jeudis de la Villa sont consacrés à l’échange : entre le 7 novembre et le 3 avril 2025, 19 soirées uniques vous donnent l'opportunité, en petit comité, de venir rencontrer un.e spécialiste des grandes questions qui animent la société : la culture, l’histoire, le goût, les sciences et les arts. Autant d’occasions d’ouvrir nos esprits - dans un endroit prestigieux - et de rentrer dans un espace de débat et d’échange, avant de régaler nos sens au cours d’un dîner intime entre amateurs, concocté par notre cheffe Aude Romero-Filipowski.

La soirée comprend un accueil au champagne dans le patio de la Villa (19h-19h30) la conférence thématique de la soirée (19h30-20h45) et le dîner au Béatrice concocté par notre cheffe Aure Romero-Filipowski.

5 DÉCEMBRE 2024 - DE 19H A 23H

VILLA EPHRUSSI DE ROTHSCHILD

Conférence - Ernest Pignon-Ernest : De traits en empreintes

Ernest Pignon-Ernest est né à Nice en 1942. Depuis les années 60, il a fait de la rue le lieu même d’un art éphémère qui en exalte la mémoire, les évènements ou les mythes. Précurseur de ce que l’on nomme le “street art”, ses interventions métamorphosent, perturbent, révèlent les lieux et leur histoire. De Naples à Alger, de Nice à Soweto, du Chili à la Palestine… Ernest Pignon-Ernest change les rues du monde en œuvres d’art éphémère. Certaines de ses images, notamment les fusillés de la Commune et son Rimbaud vagabond, reproduites à des centaines de milliers d’exemplaires, sont devenues de véritables icônes des temps modernes.

On dit malentendu, tandis que malregardé ne se dit pas. Il y a pourtant beaucoup de méprise, de quiproquo, d’équivoque dans les yeux qui regardent et n’y voient pas. Partout, en tout lieux, jusqu’aux ruelles, impasses, oasis, ermitages les plus reculés de la Terre, le raz-de-marée des images mouvantes submerge, sature la vue, réduit le champ du visible à un écran, cadre et encadre la réalité autant que l’imaginaire. Face à cela, dessiner s’impose comme un choix éthique qui veut d’un même geste lier la pensée et la main, garder l’élan des origines, préserver l’ensemble du parcours qui de traits en empreintes, d’ébauches en croquis, esquisses, fresques, multiplie, décline et amplifie le signe d’une connivence humaine. Car, contrairement à la peinture, le dessin est de tous les temps, nullement tributaire des chronologies, des synopsis, des hiérarchies de l’histoire de l’art. En dessinant, pour Ernest Pignon-Ernest, il ne s’agit pas tant de représenter que de rendre présent. Je ne fais pas des œuvres en situation, dit Ernest Pignon-Ernest, j’essaie de faire œuvre des situations.
André Velter

Déroulement de la soirée
Formule accueil champagne
Conférence - échange
Dîner semi-gastronomique, boissons comprises (deux verres de vin, café et eau)

Entrée
Cromesquis de caille aux blettes et aux fruits secs,
Pousses d'épinards, carottes de couleurs et coing rôti

Plat
Filet de daurade et risotto de petit épeautre,
topinambour et noisettes, émulsion au thé fumé

Dessert
Le Mont Blanc au cassis

Tarif unique 95 €

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