Pascal Magnan est producteur de pommes à Entrevaux.
Son exploitation familiale régale les étals de la Côte d’Azur
Elles s'appellent Fuji, Golden, Granny, Ariane, Pinkiss, Gala. Robe rouge, verte, jaune et rouge, craquantes, juteuses, acidulées ou douces, plutôt à croquer ou à cuisiner.
Sur les coteaux d'Entrevaux, à la limite des Alpes-Maritimes, les arbres donnent à l'automne leurs derniers fruits. La récolte, commencée le 15 août va bientôt s'achèver.
C'est sur cette terre héritée du grand-père, que Pascal Magnan perpétue le métier (trois générations!). Parce qu'il le fallait. Mais avec bonheur. Il produit aujourd'hui une centaine de tonnes de pommes par an, dont il vend la quasi-totalité au marché d'intérêt national de Nice.
C'est le grossiste, Matimpex, qui ensuite approvisionne en pommes de « notre » terroir, restaurants, supérettes, supermarchés, et épiceries de la Côte d'Azur.
Partenaire fidèle de la restauration scolaire de la ville de Nice, Pascal Magnan livre de septembre à février ses pommes d’Entrevaux. Chaque année ce sont près de 24.000 kilos de pommes qui sont livrées et servies aux enfants des crèches et des écoles municipales.
"On ne compte pas nos heures surtout en été. On fait plein de choses, mais à notre rythme. Et on est content de notre vie".
Pascal Magnan
Accompagnons-le le temps d'une journée d'automne*
*extrait Nice Matin
8 heures
Les jours sont courts. Oubliés les levers en été à 5 heures du matin lorsque commence la période de la récolte. Aujourd'hui les feuilles ont roussi. Pascal Magnan sort ses ânes, Noisette et Maya, et les invite à brouter l'herbe entre les rangées d'arbres.
9 heures
Un passage à l'Intermarché voisin qui a ouvert au printemps. Le patron Eric Michon, également propriétaire de l'enseigne d'Annot, ne vend que des pommes « locales ». « C'est normal de leur donner la priorité »,nous explique-t-il.
10 heures
La plateforme élévatrice se faufile entre les arbres. Quatre hectares de pommiers à chouchouter, à protéger de la grêle avec des filets. La récolte se fait entièrement à la main. La machine évite simplement de monter à l'échelle.
13 heures
Un « pallox » de 300 kg de « Pinkiss » est prêt à partir au froid. La pomme a besoin de la chambre froide pour être conservée. Elle en sortira dans quelques jours, ou dans plusieurs semaines. Ensuite, elle sera calibrée, puis emballée. Pascal Magnan fait tout. Il maîtrise sa production de A à Z. Il n'a pas d'employé. C'est le choix qu'il a fait et qui lui permet de vivre correctement. Il sait très bien qu'il n'a rien à voir avec les grosses structures comme celles des Alpes qui exportent la pomme parfois assez loin. L'atout d'Entrevaux, c'est une production qui arrive plus tôt dans la saison, et de bonne qualité, grâce à un écart assez important entre les températures de la nuit et du jour.
15 heures
Pascal Magnan vérifie les paramètres de la chambre froide à atmosphère contrôlée. Un endroit ultra-sécurisé et verrouillé où l'on stoppe la maturation de la pomme pour plusieurs mois en enlevant le gaz carbonique du « bunker » et en empêchant l'oxygène de rentrer.
Lundi | 12H00 - 14H00 / 18H00 - 19H00 |
Mardi | 12H00 - 14H00 / 18H00 - 19H00 |
Mercredi | 12H00 - 14H00 / 18H00 - 19H00 |
Jeudi | 12H00 - 14H00 / 18H00 - 19H00 |
Vendredi | 12H00 - 14H00 / 18H00 - 19H00 |
Samedi | Fermé |
Dimanche | Fermé |
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